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Accident mortel près de St. Andrews (Manitoba)

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) poursuit son enquête sur l'accident d'aviation mortel survenu le 11 juillet 1999 près de St. Andrews (Manitoba). Ce texte est extrait du communiqué de presse A 15/99 du BST.

Le jour de l'accident, quelques aéronefs privés effectuaient des vols de familiarisation dans les environs de Birds Hill Park (Manitoba).

Ils transportaient des guides et des cheftaines qui participaient à un jamboree non loin de là. Un des aéronefs utilisés pour les vols, un avion privé Mooney M20F, a décollé de l'aéroport de St. Andrews vers 11 h 20, heure avancée du Centre (HAC), avec un pilote et trois cheftaines à son bord.

Peu après le décollage, des témoins ont vu l'avion se mettre en roulis à gauche avant de se mettre en vrille. L'avion s'est écrasé dans un quartier résidentiel, à 75 pieds environ d'une maison. Le pilote et deux des passagères ont été tués sur le coup; la troisième passagère est morte pendant qu'on la transportait à l'hôpital.

Des enquêteurs du BST se sont rendus sur les lieux et ont fait transporter l'épave de l'avion dans un hangar situé à l'aéroport de St. Andrews pour un examen poussé. On a trouvé de l'eau dans plusieurs zones du circuit carburant de l'avion. De la corrosion a été décelée dans la pompe carburant entraînée par le moteur et dans le filtre à carburant. On n'a pas déterminé l'importance de la présence d'eau et de corrosion. On procède à un examen minutieux des autres composants du circuit carburant de l'avion. L'examen des commandes de vol de l'avion n'a révélé aucune anomalie.

Le moteur a été retiré de l'avion et transporté aux installations du bureau de Winnipeg du BST pour un examen poussé. En raison des dommages au moteur causés par l'impact, il a été impossible de faire un essai de fonctionnement continu; toutefois, un examen complet du moteur et de ses composants n'a révélé aucun dommage antérieur à l'impact.

L'avion était équipé d'un avertisseur de décrochage conçu pour se déclencher si l'avion était sur le point de faire un décrochage aérodynamique. Le klaxon de l'avertisseur de décrochage a été retiré de l'avion et a fait l'objet d'une vérification aux installations régionales du BST. Lors de la vérification, le klaxon a produit un son régulier qui ressemblait au bruit enregistré par la tour de St. Andrews lors de la dernière communication radio du pilote. Le dernier message radio enregistré est une communication entre l'avion et la tour de St. Andrews. L'enregistrement a été envoyé au Laboratoire technique du BST à Ottawa pour une analyse plus poussée.

Les enregistrements radar du contrôle de la circulation aérienne (ATC) ont été examinés. L'avion était équipé d'un transpondeur, et les données du transpondeur de l'avion ont été enregistrées par le radar de l'ATC. Les données enregistrées révèlent que l'avion est monté à 1100 pieds-mer, soit 340 pieds au-dessus du sol, environ 45 secondes après le décollage et que la radiobalise de repérage d'urgence (ELT) de l'avion s'est déclenchée une dizaine de secondes plus tard.

Le BST publiera son rapport final sur cet accident à la fin de son enquête.

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