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GPS direct... ou non?

Aaah la technologie...c'est tellement facile de naviguer maintenant!

Le compte rendu suivant met en évidence l'importance critique de maintenir à jour ses connaissances en lecture de cartes et, qui plus est, de la nécessité de toujours connaître sa position sur votre carte VFR, même si vous volez directement en fonction du GPS. Un pilote et ses deux passagers se sont rendus au lac Portneuf (Québec) à bord d'un Cessna A185F équipé de flotteurs, le 9 juin 1997, pour un voyage de pêche, et ils avaient prévu retourner chez eux, à Pittsfield (Maine) le 13 juin 1997. L'avion a quitté comme prévu le 13 juin avec une escale de ravitaillement prévue au lac Sébastien, à 51 milles marins au sud-ouest. Cependant, le pilote est retourné au lac Portneuf parce que le brouillard et la pluie l'empêchaient de se rendre à destination. Le pilote a retardé son départ au lendemain. Le 14 juin, le décollage a été retardé une autre fois à cause du brouillard et de la pluie, mais le pilote et ses passagers ont finalement quitté le lac Portneuf à 8 h 45 pour un vol selon les règles de vol à vue (VFR) pour le lac Sébastien.

Vers 9 h 30, des témoins se trouvant à environ trois milles à l'ouest du lac Morin ont entendu le bruit d'un moteur d'avion qui les survolait, bientôt suivi du bruit d'un impact. Ils ne voyaient pas l'avion à cause de la visibilité réduite par l'épais brouillard. L'avion n'est pas arrivé à destination comme prévu sur le plan de vol, et des recherches ont été lancées. On l'a retrouvé vers 13 h 30 le même jour. Il s'était écrasé à une hauteur de 2500 pieds sur le flanc est d'une montagne de 2650 pieds au-dessus du niveau de la mer (ASL) dans un vol rectiligne en palier sur un cap de 250 degrés magnétiques. L'avion a été détruit, et les trois occupants ont été tués. Ce résumé est tiré du rapport final A97Q0118 du Bureau de la sécurité des transports (BST).

Le pilote et les deux passagers portaient leur ceinture de sécurité, mais celles-ci avaient cédé sous la force de l'impact, et les trois occupants ont été éjectés de l'avion. Le pilote était certifié et qualifié pour voler en VFR le jour seulement. Le BST a déterminé que l'installation des flotteurs n'avait pas été documentée dans les carnets de bord de l'avion, comme l'exige la réglementation. L'avion était équipé pour le vol aux instruments. En outre, il était équipé d'un autopilote qui gardait les ailes à l'horizontale ainsi que d'un récepteur de navigation GPS (système de positionnement à couverture mondiale). Ce système de navigation est plus efficace que les moyens de navigation classiques et il réduit aussi la charge de travail du pilote.

Le GPS installé dans cet avion permettait d'afficher la position géographique de l'avion, sa vitesse-sol, l'heure d'arrivée, la distance et la route vers les endroits programmés. Par contre, il n'affichait pas la hauteur par rapport au sol. Le récepteur GPS dans l'avion indique le gisement et la distance à destination en tout temps, peu importe où se trouve l'avion. Les pilotes ont tendance à se fier à cette information et ils n'ont pas à s'occuper de l'endroit où se trouve l'avion, parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas perdus et qu'ils peuvent toujours voler directement à destination. L'avion n'était équipé d'aucun radioaltimètre, ni d'un système d'avertissement de proximité du sol, et aucun de ces deux équipements n'était exigé par la réglementation.

Une radiobalise de repérage d'urgence (ELT) était installée à bord et elle fonctionnait bien, mais le signal n'a été capté par aucun autre appareil, ni par le satellite de recherche et de sauvetage (SARSAT) parce que l'antenne s'est brisée à l'impact. Vers 8 h le jour de l'accident, le pilote avait observé un avion commercial se diriger vers le sud-ouest; il avait alors téléphoné à un exploitant du lac Sébastien pour obtenir des renseignements météorologiques à jour à sa destination. On l'avait informé que les conditions se prêtaient au vol à vue et que le plafond était à 2000 pi ASL. À 8 h 20, le pilote avait déposé un plan de vol VFR et il devait quitter le lac Portneuf à 8 h 45 pour se rendre directement au lac Sébastien à une altitude de 2500 pieds ASL. Selon le plan de vol, le vol devait durer 45 minutes pour une autonomie de 2 heures. La route choisie survolait une zone densément boisée parsemée de lacs, de montagnes et de vallées. Les sommets des montagnes variaient entre 2000 et 2900 pi ASL. Le pilote n'avait pas demandé ni reçu de renseignements météorologiques à propos de la route prévue de la part de la FSS.

Les conditions au lac Portneuf étaient favorables à un vol VFR au décollage. Dans la région où s'est produit l'accident, la visibilité était très limitée, voire nulle dans le brouillard. Au moment de l'écrasement, un pilote de brousse qui connaissait bien la région a signalé que les sommets des montagnes étaient masqués par les nuages. Quatre heures après l'accident, le pilote d'un hélicoptère de recherches et de sauvetage (SAR) a observé des nuages bas, localisés sur la zone de l'accident.

Le flanc est de la montagne où s'était écrasé l'avion présente une pente raide et est densément boisée. L'hydravion a heurté le sol, puis une paroi rocheuse dans un léger cabré et une inclinaison de 5 degrés. Les ailes se sont rompues à l'impact, et la cabine a été lourdement endommagée. L'examen du moteur et de l'hélice sur les lieux laisse croire que le moteur tournait au moment de l'impact. Toutefois, l'examen n'a pas permis de déterminer quelle puissance il produisait. Rien n'indique que l'avion avait subi une défaillance structurale, des problèmes de gouvernes, des problèmes électriques, une perte de puissance, ou qu'un incendie s'était déclaré pendant le vol.

Un impact sans perte de contrôle (CFIT) se produit lorsqu'un aéronef apte au vol heurte par inadvertance le relief ou un plan d'eau sans que l'équipage ne se doute de l'imminence de la tragédie. Selon les statistiques sur ce type d'accident recueillies par le BST, les pilotes essaient souvent de voir le sol pour voler en VFR même si le vol se déroule dans les nuages, la nuit, dans un voile blanc ou dans d'autres conditions qui ne permettent pas le vol à vue. Plus de la moitié de ces accidents se produisent au cours de vols VFR. En 1995, le BST a recommandé que Transports Canada lance un programme national de sensibilisation à la sécurité, axé sur les limites d'exploitation et l'utilisation sécuritaire du GPS dans les régions éloignées. Depuis, Transports Canada a publié plusieurs Circulaires d'information aéronautique spéciales qui expliquaient l'utilisation du GPS dans l'espace aérien du Canada, ainsi qu'un certain nombre d'articles sur le GPS dans de récents numéros de Sécurité aérienne — Nouvelles.

Analyse — Les conditions météorologiques qui prévalaient aux points de départ et d'arrivée étaient propices au vol à vue, mais le pilote ne pouvait pas savoir que les conditions locales le long de la route étaient mauvaises, puisque la région est à peu près inhabitée et que des renseignements météorologiques n'étaient pas disponibles. Face au temps qui se gâtait, ce qui rendait dangereuse la poursuite du vol, le pilote devait décider s'il allait trouver un lac se prêtant à un amerrissage ou s'il allait se dérouter. Le pilote a décidé de ne pas se poser, mais de s'écarter de la route directe et d'essayer d'atteindre sa destination en se dirigeant vers le sud-ouest pour pouvoir voler dans des conditions météorologiques de vol à vue (VMC).

Il est probable que le pilote ne connaissait pas sa vraie position par rapport au relief ni la topographie de l'endroit et qu'il s'en était remis au GPS pour se rendre à destination parce que les conditions météorologiques exigeaient de lui qu'il accorde la plus grande partie de son attention à manoeuvrer l'avion pour le maintenir en VMC. En vol à basse altitude, le pilote aurait de la difficulté à suivre sa progression sur la carte de navigation VFR, laquelle indiquait l'élévation du relief. Par conséquent, même si le pilote savait où se trouvait le lac Sébastien par rapport à son appareil, il ne connaissait pas sa position exacte et il volait à une altitude inférieure à certains points du relief environnant.

Le BST n'a pu déterminer pourquoi le pilote avait décidé de poursuivre son vol dans des conditions difficiles, mais il est probable que la proximité de sa destination ainsi que la confiance qu'il accordait au GPS ont influencé sa décision. Le désir du pilote et de ses passagers de retourner à la maison après le premier jour de retard a pu influencer la décision du pilote d'entreprendre le vol.

Enfin, le BST a déterminé que le pilote avait poursuivi son vol dans du mauvais temps et qu'il n'avait probablement pas les références visuelles nécessaires qui lui auraient permis d'éviter d'entrer en collision avec la pente raide de la montagne. Comme facteur contributif probable à cet accident, on note que le pilote s'est fié au GPS plutôt qu'à sa carte de navigation alors qu'il tentait de demeurer en VMC.

par Ross Bowie, gestionnaire du programme SatNav, NAV CANADA

La plupart des pilotes ayant utilisé le système de positionnement global (GPS) s'entendent sur le fait qu'il rend le pilotage plus efficace et, parfois, plus sécuritaire. Des articles antérieurs de Sécurité aérienne — Nouvelles traitaient de certains dangers potentiels que comporte une mauvaise utilisation du GPS. Bien d'autres pilotes ont commencé à utiliser le GPS depuis le dernier article publié. Nous avons donc cru que le temps était venu de revoir certaines règles de sécurité.

Notre expérience des différents types d'instruments de bord GPS nous dit qu'une bonne formation est essentielle. Il y a quelques décennies, lorsque le système de gestion de vol (FMS) est apparu sur les nouveaux avions de ligne, de nombreux pilotes ont trouvé plus difficile de le maîtriser que de piloter ces avions. De nos jours, grâce aux ordinateurs modernes, les petits récepteurs GPS permettent davantage de fonctions que les FMS et le manuel accompagnant le GPS est parfois plus épais que le manuel de vol de l'avion.

La sécurité dépend de l'utilisation adéquate de l'électronique de bord. La meilleure façon d'apprendre est de se concentrer sur les fonctions que l'on doit utiliser : l'entrée et l'activation d'un plan de vol; la modification en vol d'un plan de vol, y compris l'ajout de procédures d'arrivée et d'approche; et la navigation en route, en région terminale et en approche. Trouvez la meilleure façon d'utiliser ces fonctions, puis exercez-vous. Beaucoup de récepteurs GPS peuvent être utilisés à la maison ou en classe. Profitez-en donc pour en apprendre les rudiments sans dépenser de carburant, sans avoir à surveiller le trafic et sans avoir à piloter.

De nombreux pilotes utilisent le GPS comme aide à la navigation VFR. Le mot clé est « aide », car voler en VFR implique que l'on voit suffisamment bien le relief pour confirmer sa position sur une carte. Les instruments de bord utilisés en VFR ne vérifient pas si les signaux provenant des satellites sont erronés, ce qui fait que la position qu'indique votre GPS est peut-être erronée. Une fausse manoeuvre (l'entrée des mauvaises coordonnées d'un point de cheminement) peut vous faire piloter votre aéronef de façon très précise jusqu'au mauvais endroit. Un « simple » panneau ou dispositif portatif repose sur des centaines de milliers de lignes de codes de programmation. Quand une semaine s'est-elle écoulée sans que votre ordinateur personnel se comporte de manière insensée? Aucun de ces problèmes ne survient très fréquemment; la pollution du carburant non plus, mais on la vérifie chaque jour.

La précision et la fiabilité du GPS ont permis à certains pilotes de décoller en VFR dans des situations où la visibilité était trop faible pour s'en prévaloir, ce qui aurait pu provoquer une perte de contrôle due à une désorientation ou l'entrée en collision avec des obstacles impossibles à voir. Dans de mauvaises conditions atmosphériques, un pilote détenant une qualification de vol VFR devrait considérer que son GPS n'est pas utilisable et, ensuite, décider s'il peut décoller. Lorsque les conditions atmosphériques se détériorent en route, il est primordial d'utiliser une carte et de voler à une altitude sécuritaire.

Dans les vols IFR, l'un des éléments clés de la sécurité est la connaissance de sa position — savoir où on se trouve, où on s'en va et comment y aller sans entrer en collision avec des obstacles, connaître les conditions atmosphériques ou toute autre source de danger potentiel. Surveillez étroitement l'aéronef et l'environnement. Connaissez votre route, particulièrement en région terminale, en la préparant avant votre départ et avant votre arrivée. Si le contrôleur décide de modifier votre autorisation, le temps passé à étudier vos cartes peut faire toute la différence; votre connaissance du terrain et des obstacles peut vous prémunir contre les dangers. Vérifiez les coordonnées des points de cheminement ou si les gisements et distances semblent réalistes : les bases de données sont loin d'être parfaites. Ayez une idée de la prochaine manoeuvre qu'effectuera l'électronique de bord et assurez-vous qu'il s'agit bien de celle que vous aviez prévue. Advenant une divergence, prenez immédiatement les commandes, assurez-vous que la trajectoire de l'aéronef est sans risque, puis réglez le problème. Ne négligez pas le pilotage de l'appareil pour tenter de régler les problèmes d'électronique de bord.

Dans les moments critiques, la complexité de l'électronique de bord associée au GPS peut accroître votre charge de travail. Lorsqu'on utilise un système VOR, on n'a qu'à modifier une fréquence et régler un cap. Le temps passé à programmer le GPS réduit le temps consacré à la gestion du vol, mais il existe des moyens de réduire les risques. La connaissance complète de l'électronique de bord aide grandement. Cependant, la clé demeure de minimiser la programmation au départ et à l'arrivée, moments où la charge de travail est déjà élevée et où le relief est proche. Avant le vol, chargez le plan de vol vous permettant d'atteindre votre destination et, au besoin, votre terrain de dégagement afin de minimiser le temps passé à regarder à l'intérieur du poste de pilotage et de réduire ainsi la charge de travail pendant le vol. La plupart des compagnies aériennes déconseillent toute programmation du FMS à moins de 10 000 pieds, lors de l'arrivée. Évidemment, cela ne serait pas pratique dans un Cessna 172, mais le message à retenir est le suivant : effectuez la programmation avant le vol et n'essayez pas d'apporter de modifications majeures en volant près du sol. Votre priorité doit demeurer le pilotage de l'aéronef.

L'un des problèmes que nous pose le GPS tient au fait que les instruments constituant l'électronique de bord de la première génération ne comportent pas d'interface commune avec le pilote. Transports Canada et NAV CANADA favorisent grandement l'utilisation de cartes déroulantes pour permettre aux équipages d'améliorer leur connaissance de la situation. La bonne nouvelle, c'est que les récepteurs de la prochaine génération semblent tous munis de cartes déroulantes. Certains semblent plus faciles à utiliser que d'autres. Il serait prudent d'évaluer la convivialité d'un instrument avant de l'acheter.

Ensuite, vient la question controversée suivante : si deux aéronefs volant sur des routes diamètralement opposées utilisent un GPS, le risque de collision augmente-t-il? L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Transports Canada et NAV CANADA, entre autres, étudient cette question depuis plusieurs années sans en venir à une conclusion. Nous nous fions à certaines procédures et à certains services pour éviter les collisions : le vol à une altitude appropriée à la direction de vol; le contrôle de la circulation aérienne, au moyen des radars et des comptes rendus de position; les communications avec les autres pilotes à la fréquence ou aux fréquences appropriée(s), dans les espaces aériens non contrôlés et près des aéroports sans contrôleur ni service consultatif et la surveillance de tout autre trafic. Certains ont suggéré le vol sur des routes décalées. Pour ce qui est des vols IFR, l'espacement offert par le contrôle de la circulation aérienne procure la marge de sécurité nécessaire. Pour les vols VFR, le problème se résume à dire : routes décalées par rapport à quoi? Pour l'instant, tout ce que nous pouvons suggérer c'est que les pilotes utilisant le GPS sur des routes VFR ordinaires demeurent à droite du centre de ces routes. Cette recommandation est déjà valable lors de vols le long de rivières ou de vallées. Elle ne remplace cependant pas la communication, la surveillance du trafic et la minimisation du temps passé à regarder à l'intérieur.

Finalement, assurez-vous de connaître la réglementation canadienne. Une grande partie de l'information sur le GPS provient des États-Unis, où les pilotes peuvent utiliser le GPS au lieu du DME et de l'ADF, et peuvent effectuer des approches de recouvrement sans surveiller les autres aides à la navigation. Plusieurs raisons font que la situation est actuellement différente au Canada : nous dépendons beaucoup plus des NDB et ne possédons pas la même densité de VOR, le même nombre d'aéroports et la même couverture radar. Si votre appareil n'est pas équipé pour voler au Canada, vous serez confronté à des limitations de vol pouvant causer des problèmes de sécurité.

Transports Canada et NAV CANADA ont formé conjointement une équipe chargée de revoir les problèmes opérationnels, techniques et de sécurité du GPS. Si vous avez des commentaires sur tout point touchant le fonctionnement du GPS, veuillez les faire parvenir par courrier électronique à This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it., ou par télécopieur au Bureau du programme Satnav de NAV CANADA, au (613) 563-5602

Updating Your Global Positioning System?

The following was taken from a daily occurrence report:

In IFR conditions, a Saab 340 with 20 people on board was cleared for the approach into an MF [mandatory frequency] aerodrome. It was on short final when the FSS staff observed a Robinson RH22 inbound near the approach path to the runway.

The helo was not in radio contact with FSS and was not monitoring the MF. The Saab pilot was able to land safely and saw the helicopter on short final.

FSS staff approached the pilot of the helicopter after it landed and the pilot said [that] he had been communicating on 118.0 [MHz] (that frequency had been decommissioned [three] years previously). He said [that] this frequency was provided by his GPS equipment, but, on [being] questioned, admitted that the GPS database had not been updated for "a couple of years." He did not consult his copy of the [Canada] Flight Supplement, which was on the seat beside him, because he was "too busy." When FSS staff asked for his name, the pilot declined to give it, and said [that] "[he hoped] nothing would come of this.

Upon departure, the pilot did not file a flight plan; rather, he flew on a company flight note.

Weather at the time of the incident was 700 ft. broken [and] 2000 ft. overcast, [with] visibility 5 mi. in light rain and fog.

Communicating on the right frequency in an MF is mandatory, but it should also be too easy. Having an up-to-date Canada Flight Supplement and looking at it or getting your GPS database updated regularly may cost a few dollars, but a mid-air collision could ruin the day for a lot of people.

Originally Published: ASL 4/1997
Original Article: Updating Your Global Positioning System?

Through the Mountains

He departed the Calgary area late in the afternoon on a VFR flight to the West Coast. However, the planned six-hour flight ended tragically less than an hour later when he mistakenly followed the wrong fork in the river and turned into a narrow box canyon.

Surrounded by 9000-ft. mountains, he could neither outclimb the terrain nor turn around. As he strained for altitude, the classic stall/spin occurred, with no altitude or room to recover. Neither he nor his passenger survived.

Weather did not bring about this accident, as it was a clear and sunny afternoon with light winds; nor was a lack of mountain-flying experience to blame, as the Cessna 150 pilot had flown the routes in the Rocky Mountains on numerous occasions.

Three factors may have led to the accident: vision, available charts and altitude.

First, the pilot was classified as having monocular vision (one good eye), and he was looking directly into the afternoon sun. Depth perception and map reading would have been difficult even without his visual handicap.

Second, the only map of the accident area recovered from the crash site was a 1:1,000,000 scale chart. World Aeronautical Charts show little detail of the valleys and passes in the mountains, and so it would have been easy to mistake the turn along the south branch of the river for that of the main river 3 mi. farther on.

Third, the pilot had flight-planned an altitude of 9000 ft., but evidently had not climbed to that altitude: the accident site was at the 6300-ft. level.

Originally Published: ASL 4/1997
Original Article: Through the Mountains

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